1 an déjà…

1 an que nous sommes passés de l’autre côté… Que nos vies ont pris une route à ce carrefour essentiel.

Il y a eu des jours pénibles, les larmes parfois se réinvitent, mais il y a eu tellement plus de rires et de bons moments partagés!

Cette année est passée comme l’éclair. Nous avons voyagé, fêté, relevé de nouveaux défis…

Mais aujourd’hui je voulais marquer cette journée d’une atmosphère spéciale, pour m’aider dans ce deuil.

J’ai commencé par écrire une lettre de remerciement à notre centre de PMA.

Puis cette après-midi, nous avons réalisé un petit rituel, mon mari et moi, qui me trotte dans la tête depuis 1 an. Nous avons érigé au pied d’un arbre dans le fond du jardin, un petit cairn, fait de cailloux glanés ici et là durant l’année. Chacun représentant une partie de ce rêve qui ne verra pas le jour et qui nous rend triste mais que j’avais besoin de déposer quelque part pour ne pas que ce fardeau nous empêche de vivre pleinement.

Voilà à quoi il ressemble…

Mes filleuls, mes amours!

J’ai l’immense chance d’avoir été choisie par ma sœur pour être la marraine de ces deux derniers enfants, des faux jumeaux, une fille et un garçon.

Leur naissance est tombée à un moment où notre relation était un peu meilleur (on était vraiment chien et chat quand on était petite mais aujourd’hui on s’entend super bien, comme quoi il ne faut jamais fermer la porte).

Ils ont bientôt 10 ans et ce sont mes rayons de soleil. Ils adorent venir à la maison. Mon mari est devenu leur parrain aussi par extension et il est aussi ravi que moi de les avoir dans les parages.

Mes filleuls m’apportent énormément de bonheur et j’adore ce statut de super marraine! (Je crois que je me vois comme un mélange de Mary Poppins, de la bonne fée de Cendrillon et aussi un peu de la grand-mère que j’aurais rêvé d’être). Ce rôle de super matante (comme disent les Canadiens) a encore pris plus d’importance à mes yeux depuis que je suis passée de l’autre côté.

Je suis plus active pour les prendre, par exemple, alors qu’avant je servais plutôt de roue de secours. On prend beaucoup de congé pour être avec eux et je passe toujours des moments géniaux avec eux! On en profite pour partir en excursion, à l’aventure, pour sortir des jeux de société.

En avril, j’ai fait découvrir le jeu de rôle grandeur nature à mon filleul (sa soeur devait venir mais elle avait de la fièvre, la pauvre choupette).

Le we dernier, on les a pris pour passer le we avec nous et ils se sont super bien amusés pendant notre fête western.

J’adore les emmener là où leurs parents ne penseront pas à les conduire. J’adore encore plus créer des souvenirs communs. Pour moi, ça n’a pas de prix!

En fait, je réalise que ce sont aussi mes alliés involontaires dans ma façon de gérer le deuil de ma propre descendance parce que je leur transmet pleins de choses!

Après tout, ne faut-il pas un village pour élever un enfant? 😉

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PS: je fais des progrès, j’ai accepté qu’une amie vienne avec son petit de 5 mois, je ne voulais pas me priver de la voir à cause de mon infertilité. Et ça c’est très bien passé. Tellement bien qu’une amie a vu la porte ouverte pour m’annoncer avec 1000 précautions qu’elle est enceinte de 10 semaines après 3 ans passé d’essai. Ca aussi, c’est passé comme une lettre à la poste ❤ Je suis trop contente pour eux et je lui suis reconnaissante de me l’avoir annoncé en tête à tête. La pauvre, ça fait des semaine que je lui dis que c’est dur de voir des femmes enceintes moulées dans leur robe estivale. J’ai oublié de dire que c’est surtout les inconnues qui passent par surprise dans mon champ de vision qui sont difficile à gérer pour moi, les amies et la famille c’est une autre histoire! Et heureusement d’ailleurs!

Nouveau travail, compte à rebours lancé!

J’en rêvais depuis le début de mes études de bibliothécaire et je pensais que ce jour n’arriverait jamais tellement les places sont rares. Pendant des années, je gardais quand même un œil sur les offres d’emploi. Il y a presque 2 ans, j’ai passé des examens et il y a peu, on m’a recontacté pour me proposer un poste.

C’était une incroyable sensation d’avoir trouvé une licorne car cette emploi coche toutes les cases:

  • Temps plein
  • CDI
  • Bibliothèque
  • Secteur publique
  • à 20 min de chez moi

Je m’entends bien avec mes collègues actuels et nous sommes en sous-effectif chronique, c’est donc avec beaucoup d’appréhension que j’ai été remettre ma démission, un peu comme on arrache un sparadrap. Aujourd’hui, je commence mon préavis de 3 mois.

Un vent nouveau souffle donc par ici, des envies de me plonger toutes entières dans toutes les littératures possibles. Je me suis mise à lire des mangas par exemple pour étoffer ma culture et je suis tombée sur une perle qui ferait fondre le coeur de n’importe quel bibliothécaire. Cette série s’appelle le maître des livres

Autant vous dire que je le prends comme un clin d’oeil de la vie,
un de mes rêves en restera un et un autre va devenir réalité!

Je vous laisse avec une citation d’un de mes livres préférés 😉

C’est une folie de haïr toutes les roses parce que une épine vous a piqué, d’abandonner tous les rêves parce que l’un d’entre eux ne s’est pas réalisé, de renoncer à toutes les tentatives parce qu’on a échoué… C ‘est une folie de condamner toutes les amitiés parce qu’une d’elles vous a trahi, de ne croire plus en l’amour juste parce qu’un d’entre eux a été infidèle, de jeter toutes les chances d’être heureux juste parce que quelque chose n’est pas allé dans la bonne direction. Il y aura toujours une autre occasion, un autre ami, un autre amour, une force nouvelle. Pour chaque fin il y a toujours un nouveau départ. »

Extrait du petit Prince, Saint-Exupéry

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Mon chat adoré!

Je fais partie des cat lovers, c’est comme ça… Depuis que je suis adulte, j’ai toujours eu des chats. Celle que j’ai gardé le plus longtemps, Galie, était un petit chat trouvé par un ami à Bruxelles. Elle avait un caractère de diva mais elle m’a accompagnée dans tellement d’étapes de vie. Elle est partie à 17 ans et j’ai mis un certain temps à me remettre de son départ.

Mon chat actuel, Édouard, est un matou de 13 ans qu’on a recueilli après le décès de sa précédente propriétaire. Il a des longs poils soyeux et très très doux. Je pense qu’il est croisé Maincoon. On a mis un certain temps à l’apprivoiser mais maintenant il est très chou avec nous. Il ne fait quasiment jamais de bêtises et il ne nous réveille pas la nuit! Si, si ça existe!

En cas de coup dur, câliner mon chat a toujours été d’un grand réconfort et j’en ai eu bien besoin ces dernières années. C’est un peu un enfant de substitution (même si je suis bien consciente du gouffre qui sépare vraiment un enfant d’un animal de compagnie)

C’est un des piliers de ma team de soutien!

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En deuil…

La maman de mon mari est partie sur la pointe des pieds à presque 83 ans le 15 mai dernier. Elle a très bien élevé 4 enfants, avec beaucoup de tact et de clairvoyance. C’était vraiment une belle personne. Elle s’est éteinte entourée de 3 de ses fils.

Evidemment, son départ fait beaucoup de peine à mon mari, même s’il est mêlé de soulagement.

De mon côté, cette épreuve me renvoie à notre propre parcours. Aucun enfant ne m’entourera le jour du grand départ. Qui sera là alors? Ceci dit, même les parents ne sont pas certains que leurs enfants leur tiendront la main à l’heure du passage. C’est juste que pour nous et bien c’est sûr.

Côtoyer la mort de si près (ce qui devient rare dans notre société et heureusement d’ailleurs) me fait à chaque fois l’effet d’une claque, d’un recalage sur ce qui est important et ce qui compte vraiment à mes yeux, l’aiguille de la boussole revenant brutalement sur le nord…

La vie est fragile, la vie est courte…

Un rappel criant de profiter de la chance que j’ai d’être vivante, en bonne santé, bien entourée!

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J’ai survécu…

à ma 1ère fête des mères post-tsunami, la première où je n’ai plus l’espoir d’être fêtée un jour…

Heureusement,

  • personne ne me l’a souhaité!
  • Catherine-Emmanuelle Delisle a republié un article sur le sujet et ouvert un groupe temporaire de soutien sur facebook!
  • j’ai encore ma propre mère à fêter…
  • mon mari était à mes côtés pour me réconforter

J’ai réalisé aussi qu’une facette de ma personnalité pouvait être célébrée et remerciée ce jour-là!

Celle qui aime inconditionnellement et qui prend soin des autres. Elle fait partie de moi et je la laisse s’exprimer quand je materne mon chat, mon mari (il n’est pas très d’accord d’ailleurs), mes amis quand ils viennent dormir à la maison, mes filleuls et neveux…

Donc je lui ai offert quelques-unes de mes fleurs préférées, de magnifiques gerberas 😉

Ce n’est pas la même chose que d’être mère mais c’est ce qui s’en rapproche le plus (un peu autant que piloter une fusée et monter dans un manège à sensation) mais j’essaye de tirer le meilleur parti des cartes que la vie me distribue…

Mes pensées vont vers toutes celles que cette fête blesse chaque année
❤ ❤ ❤

Et vous, cette fête des mères, pas trop compliquée?

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Fleur photo créé par freepik – fr.freepik.com

Londres

Voilà je ne suis plus une « London Virgin ». 4 jours qui ont passé très vite. Bien contente d’avoir repris le sport parce que je n’aurai pas si bien tenu le coup je pense.

Voilà les meilleurs moments:

Jeudi

  • Passer enfin sous la manche avec l’eurostar, très confortable!
  • La petite balade dans Saint-James Park sous le soleil et ses écureuils pas farouches du tout
  • Les vêpres dans l’Abbaye de Westminster : Si vous aimez les chorales c’est un moment très appréciable (et gratuit). Un petit livret en anglais vous explique quand se lever, s’asseoir et répondre aux officiants (et oui c’est un vrai office religieux).
  • Le souper dans Soho dans Kingly court sur Carnaby street, une cour intérieur entourée de tous un tas de petits restos sympa ❤
  • Notre logement chez des amis, près de Wimbledon, éloigné du centre certes, mais très calme, avec vue sur un parc!

Vendredi

  • La pierre de Rosette, les sections égyptiennes au British Museum
  • Notre guide Sophie pour un tour des lieux de tournage des films Harry Potter, 4h de découverte et aussi d’histoire de la ville
  • Le repas du soir dans un pub de Wimbledon (qui a dit qu’on mangeait mal à Londres!)

Samedi

  • Balade shopping entre les très chic boutiques de chemises sur Jermyn Street (mais certaines ne sont pas si chères si on prend plusieurs chemises comme chez Hawes & Curtis), découverte de Fortnum & Mason, très sympa pour ramener du thé et des confitures en souvenir. Pour finir, visite par le très touristique Camden market (mention spéciale pour la mini rikiki boutique de jeu « Village games » où j’ai déniché un jeu introuvable en ce moment en Belgique)
  • Le thé dans le « stable market », petit endroit atypique bien caché pour prendre l’afternoon tea, entouré des portants de vêtements vintage, confortablement installés dans de vieux canapé ou chaises dépareillés, mélange improbable 😉
  • Soirée jeu de société entre ami, ils sont fans aussi donc on a pas du tout dû insister

Dimanche

  • Les trésors de la British Library, entre le paroles des Beatles et la Magna Carta, encore une très chouette visite (surtout pour une bibliothécaire comme moi) très reposante et aussi gratuite! J’en reviens avec le livre consacré à l’expo de 2018 sur Harry Potter ❤
  • Petit détour obligatoire par la voie 9 3/4 (petit bémol pour le monde hallucinant autour du chariot et dans la boutique :-/)
  • Notre voiturier du service « blue valet » qui nous attendait à la gare, quel confort et pour moins cher que de laisser notre voiture dans le parking sous la gare!
    (Si vous voulez aussi tester ce service avec 10€ de réduction sur votre première résa voilà mon code de parrainage BQKE2)

Mini flop : le service bagbnb réservé le matin n’a pas tenu ses promesses mais ils nous ont remboursé.

Top : pas super bon marché mais vive le métro rapide et bien signalé, les fameux bus rouge qui nous ont permis d’admirer la vue tout en économisant nos forces 😉

Re top: partager des superbes moments avec mon mari, on a les mêmes goûts, ce qui facilite bien des questions en voyage 😉

Bon quand est-ce qu’on y retourne!

Le sens de la vie…

On a tous déjà entendu, pensé ou dit ça:

« Mon enfant c’est ma raison de vivre »
« Le jour où il est né, ma vie a pris un sens »
« Je sais maintenant pourquoi je me lève chaque matin »
etc…

Je pensais aussi que les enfants apportaient du sens à notre existence… c’est sûrement le moyen le plus facile et le plus accessible pour se sentir vraiment utile, ressentir que nous ne sommes pas là pour rien…

Mais heureusement, avec de l’imagination,
je commence à entrevoir plusieurs autres pistes!

Ma vie a aussi du sens, même sans accéder à la parentalité.
Le sens que je lui donne!
Pas celui que me dicte la société.

Ma vie a du sens

  • quand je transmets de belles valeurs à mes filleuls.
  • quand je peux témoigner qu’on peut avoir un chemin différent de la norme mais avoir une vie pleine de sens, être heureux, compter, être utile.
  • quand je me sens reliée aux autres (mon mari, la famille et les amis)
  • quand mon existence rappelle aux parents qu’ils sont aussi des humains et qu’ils ont besoin de temps pour eux 😉
  • quand j’apporte de la joie aux autres
  • quand je contribue à faire de ce monde un meilleur endroit (à mon échelle de colibri) à travers la diffusion du jeu de société moderne par exemple (j’en reparlerai)

et je vais sûrement encore en trouver d’autres!
Le cheminement est en cours…

Enfin, mon cœur et mes pensées vont vers ces femmes du monde entier qui vivent dans une culture où, sans enfants (voir sans garçon), elles sont considérées comme totalement inutiles… Je rêve d’un jour où cette injustice n’existera plus…

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Amour vecteur créé par rawpixel.com – fr.freepik.com

Les voyages

Je n’ai pas été élevée comme une globe-trotteuse. Je suis née dans une boulangerie, où les vacances étaient rares. Quelques courts séjours à la mer, deux colonies de vacances, un pèlerinage à Lourdes (c’est toute une aventure quand on a 12 ans 😉 ) et puis un peu de Bretagne aussi (que j’adore toujours)…

Pour notre voyage de noce, nous sommes parti en road trip sur les routes écossaises, un vieux rêve commun que nos invités nous ont permis de réaliser. Préparer ce voyage a été d’une grande aide pour m’évader du quotidien de la PMA. Avant, pendant et après.

Rien d’étonnant donc que j’ai réservé des billets pour Londres quelques jours après le tsunami…

Cette année va être particulièrement riche en voyage d’ailleurs.

  • Londres en avril, notre première visite! On loge chez des amis.
  • Edinburgh pour nos trois ans de mariage en août avec au programme le military tattoo et peut-être un petit ceilidh (bal folk). Un cadeau de mariage du frère de mon mari dont nous allons enfin pouvoir profiter 😉
  • Disneyland pour mes 40 ans et les 10 de mes filleuls en septembre (séjour annuel 😉 je suis une fan de ce parc).
  • La Laponie en décembre pour réaliser un autre rêve : contempler de mes yeux les aurores boréales grâce à une cagnotte organisée pour mes 40 ans.

Je sais que j’ai de la chance d’en avoir la possibilité. Je sais que ça fait des jaloux mais la liberté et les moyens financiers de voyager ne pourront jamais compenser notre perte invisible.

Par contre, ça m’aide beaucoup à me projeter dans un futur sympathique, à sortir de ma zone de confort et  à me lancer de petits défis et ça j’en ai bien besoin. (Spéciale dédicace à mon mari qui me donne en général carte blanche 😉 )

Je pense que l’année prochaine on bougera moins parce que pour réaliser le prochain rêve de voyage, la Nouvelle-Zélande, il faudra un peu économiser…

Et vous, les voyages?

Du négatif et du positif

Déjà 4 mois et des poussières…

Il y a clairement un avant et un après le choc ou le tsunami comme je l’appelle…

Les aspects négatifs de cette épreuve sont pour l’instant:

  • La fatigue

J’avais sous-estimé l’épuisement. (pourtant, déjà expérimenté après une rupture) Il faut dire que nous n’avons pas ralenti nos activités, annulé aucune soirée à la maison. Au contraire, j’ai entamé une remise en forme, programmé des voyages. Pourquoi? Pour me sentir vivante, utile, pour rebondir de projets en projets, pour apporter du bonheur aux gens je pense… Comme une funambule qui avance pour ne pas tomber?

Je vais devoir me ménager si je veux retrouver un niveau d’énergie acceptable. Dormir plus déjà, ça serait bien. Apprendre à dire non et alléger mes week-ends aussi.

Ceci dit, le sport m’aide beaucoup et je n’ai pas d’insomnie (avec l’aide du sedinal parfois). Je rêve énormément par contre, ça carbure pendant la nuit.

  • Les crispations dans la mâchoire

Dès que je me retiens de pleurer, j’ai des douleurs désagréables dans les mandibules. Ça passe un peu avec du magnésium et avec la méditation mais c’est encore assez présent… Je vais voir ce que mon kiné va pouvoir faire pour ce souci.

  • Le défaut de reconnaissance

Je n’ai pas l’impression que cette épreuve est reconnue comme un vrai deuil, pourtant j’ai perdu quelque chose, d’invisible, d’intangible. Certaines personnes ont l’air de capter mais d’autres pas du tout. Je ne leur en veux pas mais j’ai juste l’impression parfois de vivre sur une autre planète ou dans une dimension parallèle.

Il y a aussi un ÉNORME aspect positif:

  • Le soulagement

J’ai l’impression qu’on m’a ôté un immense poids des épaules et enlevé beaucoup de stress. Celui des examens, de l’attente, de l’incertitude, des espoirs déçus. Je ne me pose plus non plus 20.000 questions sur la grossesse et la maternité.

(Edit: professionnellement aussi, ouf, plus besoin de rester absolument dans cet emploi juste parce que serait pratique si un jour…)

Et ça, ça fait du bien!!! Je n’avais pas réaliser la place que ça prenait pendant le parcours mais je suis bien contente que ce soit fini!

Ce sentiment ne m’a pas quitté et il est très durable 😉 C’est un peu comme une petite flamme réconfortante à l’intérieur.

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